Les hameaux

Autrefois, Saint Lucien comptait 3 hameaux et 5 lieux-dits. 

Aujourd'hui, 3  hameaux  subsistent


CHENICOURT,
Saintcourt au 12è siècle


Situé à 1800 m de Saint Lucien, il appartint à plusieurs reprises à l'abbaye de Saint Père et à celle de Coulombs.

Suite à une reconnaissance donnée par les habitants de Coulombs en 1530, les fermiers de Chandelles et de Chenicourt eurent le droit, pendant de nombreuses années, de moudre leur blé au Moulin du Pré, situé sur l'Eure, non loin de Coulombs. En 1609, ce privilège fit l'objet d'un procès entre l'abbé prieur de Coulombs et le seigneur de Villiers.
En 1850, Chenicourt comptait 13 maisons, 13 ménages et 43 personnes.




SAUGIS,
Autrefois Caugesilius, Causiglius, Champchiacum, Caugiacum, Chaugeium, Chaugy,

Saugis est une ancienne seigneurie, mentionnée en 914, et village en 1497, dont le nom s'écrivait Chaugy et Saugy en 1568.
 
Au 10è siècle, les moines de Saint Père possédaient une manse à Saugis où ils cultivaient la terre.
 
Au début du 19è siècle, existait encore à Saugis, la chapelle saint Jacques et saint Christophe. En 1654, le curé de Saint Lucien reçoit l'ordre de réparer la toiture de cette chapelle découverte par un tourbillon. Aujourd'hui, il ne reste aucun vestige de cet édifice qui est mentionné dans les livres de l'ancien l'hôpital de Maintenon. En 1881, la cloche de cette chapelle, de forme antique, ornée de fleurs de lys, devient celle de l'école. Non loin de cette chapelle, dans la pièce de terre dite de Saint Jacques, se trouvait une tuilerie, dont le four existait encore en 1856.
 Enfin, parmi les caves creusées à Saugis, deux ne sont autres que l'entrée de deux souterrains dont on voyait encore les restes en 1850 à trois kilomètres de là environ, qui communiquaient avec le château fortifié de la Tour-Neuve,

En 1850, Saugis qui se trouve à 1300 m de Saint Lucien, comptait 15 maisons, 15 ménages et 54 personnes.



LA LOUVIERE
LUPARIA, lieu où il y avait des loups.

 Il se trouve à 2150 m de Saint Lucien. Aucun document valable n'existe sur son histoire. Sans doute est-il plus récent que les autres hameaux.

  En 1850, La Louvière comptait 17 maisons, 17 ménages et 50 personnes.

Les 4 hameaux disparus

VILLERAY

 Les chartes du Moyen Age mentionnent Villeri ou Villeret : Villiriacum, Villeredium,Villaretum (1101-1129)

M. de Noailles abandonna ses droits sur les dîmes de Villeray à l'abbaye de Coulombs en échange du pressoir de Nogent le Roi.
En 1777, Villeray n'était plus qu'un "champtier". Aux archives d'Eure et Loir, on trouve "un plan des fiefs et champart de Villeray". Le nom de ces terres apparaissent encore sur le cadastre. Elles se trouvent vers la D4 , à hauteur de Chenicourt.


LES ROCHES
 
Il existait aux Roches deux maisons dans lesquelles vivaient deux ménages de 16 personnes en 1850. Ce lieu dit se trouvait à 3 600m de Saint Lucien.

LA MAISON DE LA CARRIERE
 
Maison isolée qui doit son nom à une ancienne carrière à meules à moulin qui en est voisine. Elle se trouve à 2 800 m de Saint Lucien. Elle n'était déjà plus habitée en 1850.


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PAINCOURT

 Ce lieu dit est mentionné dès 1024, sous le nom de Seincurtis, qui voulait dire la cour des vieillards, puis dès 1268 par Seincourt. Puis cet ancien moulin fut dit de Paincourt ou de Breteuil.

 C'est un ancien moulin à farine dont il ne reste plus que le bief, deux pans de murs, sur la Maltorne, le long de la route de Saint lucien à Chenicourt, qui se nomme aujourd'hui, route du moulin.
 En 1850, ce moulin abritait un ménage de deux personnes et il était en activité.
 
Le 15 novembre 1853, le nouveau proprétaire du moulin est autorisé à reconstruire le moulin "tombé en vieuture depuis deux ans". Le mois suivant, il est victime d'une effraction. Les travaux sont abandonnés et il faudra attendre trois ans pour qu'un nouveau meunier, M. Léger, l'ancien maître-charpentier, sollicite à son tour l'autorisation d'établir le système moteur du moulin.
 Les oppositions à la réalisation de ce projet sont nombreuses.
Les riverains objectent que la retenue d'eau inonde trop facilement le pays et que "la rivière restée libre dans son cours depuis quelque temps a fait grand bien au pays" (1846).
En 1852, le procès verbal de recolement détermine le niveau de la retenue à 1,38 m au lieu de 1,60 m, et clos les oppositions des riverains.
 Onze ans plus tard, le moulin est au chômage et sa roue, qualifiée de "vétuste et impossible à manoeuvrer", est enlevée. L'année suivante, les vannes du moulin subissent le même sort, ce qui stoppe son activité meunière.